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Les travailleurs en grève du cimetière Notre-Dame-des-Neiges ont appelé la direction à reprendre les négociations et à rouvrir les portes de l’établissement aux familles, car un conflit de travail amer ne montrait aucun signe de fin imminente.

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Les portes ont été verrouillées depuis que les employés des opérations et de l’entretien du cimetière ont quitté le travail en janvier, arrêtant certains enterrements et empêchant les gens de visiter les tombes. Les employés de bureau sont en grève depuis septembre.

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Les pourparlers entre les représentants syndicaux et la Fabrique de la paroisse Notre-Dame, un organisme catholique qui gère le cimetière, ont été interrompus fin janvier et n’ont pas repris depuis, a déclaré samedi Nicolas Lefebvre-Legault, porte-parole de la Confédération des syndicats nationaux. .

Le pasteur Miguel Castellanos, président de la Fabrique, « doit impérativement intervenir pour résoudre ces deux conflits », a déclaré samedi le vice-président exécutif de la CSN, François Enault, dans un communiqué. « Il a la responsabilité morale et légale de servir les familles qui leur ont confié une partie cruciale de leur vie. Et en ce moment, le comportement de l’employeur nous montre exactement le contraire de la décence.

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Les dirigeants de Fabrique prévoient de rouvrir les portes du cimetière dès que suffisamment de neige aura fondu, a déclaré samedi le porte-parole Daniel Granger.

« Il est difficile de savoir exactement quand nous pourrons rouvrir, mais avec un peu de chance, nous devrions être prêts à partir dans une semaine ou deux », a déclaré Granger dans une interview. « Il y a une semaine, il y avait un mètre de neige au sol. En ce moment, il y en a beaucoup moins. »

Les négociateurs de la Fabrique sont prêts à reprendre les pourparlers sociaux, a également insisté Granger.

« Nous attendons », dit-il. « Nous attendons leur appel depuis le 30 janvier. Nous avons toujours été disponibles, mais ce sont eux qui ont choisi de ne pas relancer les discussions. Donnez-nous une date et nous nous rendrons disponibles.

Les employés de bureau du cimetière sont sans contrat de travail depuis décembre 2017. La convention collective des travailleurs de l’exploitation et de l’entretien a expiré un an plus tard.

Les grévistes du cimetière de Montréal demandent la reprise des négociations

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